Le
Dieu de la joie
Évangile selon
St-Jean, chapitre 15, 8-11
Ce
qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que
vous soyez pour moi des disciples. Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai
aimés. Demeurez dans mon amour.
« Si
vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai
gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai
dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie, soit parfaite. Mon
commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai
aimés.
« Je vous ai dit cela pour que ma joie
soit en vous,
et que votre joie, soit parfaite. »
Jésus nous a livré son secret du bonheur et
Il nous invite à Le suivre. Il nous a livré le secret du bonheur qui donne la
vraie joie, la joie parfaite. Mais, comment a-t-il pu demeurer dans l’amour de
son Père et lui rendre gloire? Jésus a fait la volonté de son Père en allant à
la rencontre de ses frères et sœurs en humanité. Il est allé jusqu’au bout de
l’Amour en mourant sur une croix pour nous sauver. Il nous aimés et enseignés l’amour du
prochain afin de demeurer dans son amour. Demeurer dans son amour, c’est être
dans la joie. Une joie parfaite qui se nourrit de l’intérieur par des attitudes
intérieures qui plaisent à Dieu, notre Père. Imaginez la joie de Dieu, la joie
de Jésus quand nous mettons en pratique son commandement d’amour. Tout au long
de sa mission sur la terre, Jésus a transformé la vie de tous ceux et celles qu’Il a rencontrés. Jésus
était dans la joie parce qu’Il
communiquait à ses frères et
sœurs l’Amour de son Père. Un amour qui donne joie et paix. Jésus était dans la
joie en nous enseignant par des gestes
concrets comment nous devons nous aimer les uns les autres. Son Père, en le regardant faire était dans la
joie et affichait un grand sourire de bonheur.
Frères et sœurs dans le Christ, marchons à
la suite de Jésus et comme Lui demeurons dans la joie de l’Amour. Laissons-nous
guider et renouveler par les gestes libérateurs de Jésus et comme Lui
transformons avec joie la vie de nos
frères et sœurs. Comme Lui, laissons-nous pétrir par l’Esprit-Saint et
transformons des vies par la puissance de la Parole, par le feu de l’Amour, par
la tendresse de notre regard, par la chaleur de nos mains, par l’écoute du
cœur, par la compassion de nos larmes et par la liberté intérieure.
Par la puissance de la Parole :
·
Jésus
disait au paralytique « …Tes péchés sont pardonnés. Prend ton brancard,
lève-toi et marche. » (Marc 2 : 1-10) Laissons-nous habiter par la
Parole de Dieu et proclamons avec l’Esprit de Jésus une parole qui redonne vie
et dignité à nos frères et sœurs en humanité.
Par
le feu de l’Amour :
·
Jésus
disait à la femme adultère : « …Moi non plus je ne te condamne pas.
Va et ne pêche plus. » (Jean 8 : 1-11) Laissons-nous combler et
transformer par l’Amour du Christ afin de transcender les lois humaines qui ne
donnent pas Vie et Espérance à
l’humanité.
Par
la tendresse de notre regard :
·
Jésus
regarda le jeune homme riche et l’aima. (Marc 10 : 17-31) Laissons-nous
regarder par Jésus afin de poser un regard de tendresse sur nos frères et sœurs
qui sont attachés aux valeurs du monde terrestre et qui ne veulent pas
s’embarquer avec Jésus sur la route de la vraie vie et la vraie liberté.
Par
la chaleur de nos mains :
·
Jésus
étendit la main et toucha le lépreux et il fut purifier de sa lèpre. (Mathieu
8 : 1-4); Il toucha la main de la belle-mère de Pierre qui avait la fière
et la fièvre la quitta (Mathieu 8 : 13-19). Laissons-nous toucher par le
Christ Jésus pour que notre toucher soit aussi apaisant, guérissant que Lui.
N’ayons pas peur avec l’aide de l’Esprit-Saint, d’imposer nos mains sur un corps malade, fatigué et sur les
blessés de la vie.
Par
l’écoute du cœur :
·
Jésus
s’est laissé attendrir par la supplication
de l’aveugle de Jéricho (Marc 10 : 40-52) et de la femme cananéenne. (Mathieu 15 : 21-28)
Laissons-nous attendrir par le sort des migrants, les exclus de la société et
par le sort de toutes les personnes que le système économique de notre monde a
déshumanisé et comme Jésus donnons la Vie en abondance là où le Seigneur nous
appelle à œuvrer pour faire advenir son royaume.
Par
la compassion de nos larmes :
·
Jésus
pleura la mort de Lazare et le ressuscita pour la plus grande gloire de Dieu
(Jean 11 :1-45). Laissons couler nos larmes de compassion quand la vie
nous enlève un être cher; Quand tant d’innocents meurent à cause de la guerre,
la faim, la liberté et toutes sortes de catastrophe humanitaire et planétaire.
Que nos larmes de compassion nous donnent le courage de dénoncer les injustices
de ce monde et d’agir au nom du Dieu de la Vie afin de ressusciter la vie et l’espérance.
Par
notre liberté intérieure :
·
Jésus a parlé à la femme samaritaine et lui a
révélé son identité (Jean4 :1-29). Il est allé loger chez Zachée, le collecteur d’impôt (Luc 19 :
1-10). Il s’est laissé approcher par la femme pécheresse qui lui a versé du
parfum sur les pieds et les a embrassé (Luc 7 : 36-50). Laissons tomber
nos préjugés de toutes sortes qui enferment les enfants de Dieu dans leurs
péchés. Revêtons le regard de Jésus et allons en toute liberté à leur rencontre afin de leur révéler l’Amour
de notre Seigneur Jésus, le Christ, et les inviter à notre table
d’humanité.
Par
une présence vivifiante et sanctifiante :
·
Jésus
a délivré un homme possédé par des démons
(Luc8 :26-39). Il a guéri une femme qui avait une perte de sang
pendant douze ans (Luc 8 : 40-56). Jésus avait en Lui une force
spirituelle qui lui permettait de guérir les malades et de chasser les démons.
Son vêtement était tellement imprégné de sa sainteté que la femme en perte de sang,
avec une once de foi, toucha la frange
de son vêtement et elle fut guérie.
Laissons-nous vivifier par le Christ. Adorons-le en Esprit et en Vérité pour
que nous puissions nous sanctifier avec Lui. Prions pour les détraqués de ce
monde et tous ceux et celles qui persécutent les enfants de Dieu, l’Église de
Dieu. Prions pour les décideurs, les dirigeants du monde entier afin qu’ils
puissent, dans un Esprit de Vie et de Lumière, travailler pour la sauvegarde du
bien commun et la dignité de toute l’humanité.
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