samedi 27 novembre 2021

Tribute to the Brown Negro


 Tribute to the Brown Negro

O you brown Negro, you the unknown who fought

The forces of darkness to welcome the light.

Your resilience, your strength of character, your courage

Make me raise my head with pride.

When the conscience awakens, it is to cry Freedom.

No shame for the one who wants to be free.

Stripped of the old man, stripped of all defilement,

You walk with great steps towards your freedom.

You lead your brothers and sisters in the fight for Life.

Proud, haughty, you leave us the seal of dignity.

Someone can kill the body but not a free spirit.

Your defenseless children can be humiliated and belittled,

But in them you will rise from your ashes.

Through you, humanity becomes one and indivisible.

Through you, shame changes sides.

To belittle a brother is to belittle oneself.

O you, brown Negro, who broke

The chains of injustice and shame,

I embrace with pride the road you have traced for us.

The road is long and bumpy but

I stand with a proud look, I sing of freedom.

Never again will I bow my head to your glorious past.

I raise my head with my brothers and sisters

To continue this path towards freedom.

Thank you Brown Negro!

Hommage au Nègre marron

 

Hommage au Nègre marron

O toi Nègre marron, toi l’inconnu qui a combattu

Les forces des ténèbres pour entrer dans la lumière.

Ta résilience, ta force de caractère, ton courage

Me font redresser la tête avec fierté.

Quand la conscience s’éveille c’est pour crier Liberté.

Point de honte pour celui qui veut être libre.

Dépouillé du vieil homme, dépouillé de toute souillure,

Tu marches à grand pas vers ta liberté.

Tu entraînes tes frères et sœurs dans le combat pour la Vie.

Fier, altière, tu nous laisses en héritage le sceau de la dignité.

On peut tuer le corps mais pas un esprit libre.

On peut humilier, rabaisser tes enfants sans défense,

Mais en eux tu renaîtras de tes cendres.

Par toi, l’humanité devient une et indivisible.

Par toi, la honte change de camp.

Rabaisser un frère, c’est se rabaisser soi-même.

O toi, Nègre marron, qui brisa

Les chaînes d’injustice et de la honte,

J’embrasse avec fierté la route que tu nous as tracée.

La route est longue et cahoteuse mais

Debout, le regard fier, je chante la liberté.

Plus jamais, je ne baisserai la tête sur ton passé glorieux.

Je redresse la tête avec mes frères et sœurs

Pour continuer ce chemin vers la liberté.

Merci à toi Nègre marron!