vendredi 20 juin 2014

SI MON QUARTIER POUVAIT SE TAIRE

 
Dès le matin, à l’aube, le concert des oiseaux me réveille.
Les cris sonores de leur ralliement m’annoncent une belle journée.
Je prête l’oreille et j’écoute mon quartier se lever au petit jour.
Oh mon Dieu, quel vacarme!
Le bourdonnement du quartier agresse mon univers.
Le bruit se fait de plus en plus fort : vroum, vroum; toc, toc, broum, broum;
Un vacarme qui résonne jusque dans mon cœur et ça fait mal.
Je n’entends plus le chant des oiseaux.
 
J’ouvre les rideaux de ma fenêtre,
Quelle désolation!
Je vois un gratte-ciel qui me cache la vue du ciel.
Une façade qui révèle la présence de voisins
Que je ne connaîtrai peut-être jamais.
 
Ah! Si mon quartier pouvait se taire,
J’écouterais le silence de l’aurore entrecoupé de chants d’oiseaux.
Je me laisserais imprégner de la verdure du parc et
Je regarderais dans le silence les arbres, le ciel, les étoiles et la lune.
Je  contemplerais le vol des oiseaux et leurs bécotements d’amour.
Je me laisserais habiter par un univers si calme et si harmonieux.
 
Silence, où es-tu?
Où m’enfuir pour retrouver la paix du matin et du soir?
Être au cœur de cette ville trépidante,
C’est prendre conscience que le développement urbain
Apporte à notre univers un vacarme infernal.
 
Que ton cœur ne se trouble point. Jn14 : 17
Tourné vers l’intérieur, Celui qui a créé l’univers se fait Présence.
Je me laisse habiter par Sa paix intérieure et m’entourer de sa Présence.
Je me laisse conduire dans la belle  nature.
Je prends un bain d’amour dans l’océan magnifique et
Je me laisse embraser par le soleil qui m’enflamme de son amour.
Dieu merci! Mon énergie est renouvelée en plein cœur du tumulte.
 
Mon quartier ne se taira pas du jour au lendemain.
Les gratte-ciel ne disparaîtront pas.
Dès fois, la fuite n’est pas une solution.
Faire des choix pour rester zen, garder sa paix intérieure,  
C’est vivre un jour à la fois dans  l’instant présent.


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