Dès le matin, à l’aube, le concert des
oiseaux me réveille.
Les cris sonores de leur ralliement m’annoncent
une belle journée.
Je prête l’oreille et j’écoute mon quartier
se lever au petit jour.
Oh mon Dieu, quel vacarme!
Le bourdonnement du quartier agresse mon
univers.
Le bruit se fait de plus en plus fort :
vroum, vroum; toc, toc, broum, broum;
Un vacarme qui résonne jusque dans mon cœur
et ça fait mal.
Je n’entends plus le chant des oiseaux.
J’ouvre les rideaux de ma fenêtre,
Quelle désolation!
Je vois un gratte-ciel qui me cache la vue du
ciel.
Une façade qui révèle la présence de
voisins
Que je ne connaîtrai peut-être jamais.
Ah! Si mon quartier pouvait se taire,
J’écouterais le silence de l’aurore entrecoupé
de chants d’oiseaux.
Je me laisserais imprégner de la verdure du
parc et
Je regarderais dans le silence les arbres,
le ciel, les étoiles et la lune.
Je
contemplerais le vol des oiseaux et leurs bécotements d’amour.
Je me laisserais habiter par un univers si
calme et si harmonieux.
Silence, où es-tu?
Où m’enfuir pour retrouver la paix du matin
et du soir?
Être au cœur de cette ville trépidante,
C’est prendre conscience que le
développement urbain
Apporte à notre univers un vacarme infernal.
Que ton
cœur ne se trouble point. Jn14 :
17
Tourné vers l’intérieur, Celui qui a créé
l’univers se fait Présence.
Je me laisse habiter par Sa paix intérieure
et m’entourer de sa Présence.
Je me laisse conduire dans la belle nature.
Je prends un bain d’amour dans l’océan
magnifique et
Je me laisse embraser par le soleil qui
m’enflamme de son amour.
Dieu merci! Mon énergie est renouvelée en
plein cœur du tumulte.
Mon quartier ne se taira pas du jour au
lendemain.
Les gratte-ciel ne disparaîtront pas.
Dès fois, la fuite n’est pas une solution.
Faire des choix pour rester zen, garder sa
paix intérieure,
C’est vivre un jour à la fois dans l’instant présent.
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